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  • Photo du rédacteurMégane Ghorbani

Agir pour une alimentation saine et durable pour tou·te·s

Dernière mise à jour : 17 mars 2023

Demain, nous célébrerons la journée mondiale de l’alimentation. La nouveauté cette année ? Une crise de COVID-19 et ses conséquences sévères qui aggravent la précarité alimentaire d’un nombre croissant de personnes. Aujourd’hui plus que jamais, il est donc nécessaire d’entreprendre des actions fortes en faveur d’une alimentation saine, responsable et durable qui protège à la fois l’intérêt des gens et de la planète.







Une approche basée sur les droits

L’alimentation est un droit reconnu à l’international depuis maintenant plus de cinquante ans. Pour autant, près d’une personne sur dix – majoritairement des femmes – dans le monde était exposée à une insécurité alimentaire grave en 2019. Depuis, la crise de COVID-19 et ses conséquences multiples a renforcé la précarité alimentaire partout, et même dans des pays « développés ». En septembre 2020, plus de 6 français·es sur 10 parmi les plus modestes déclaraient ainsi restreindre la qualité de leur alimentation pour des raisons financières (baromètre IPSOS/Secours Populaire France). Globalement, cette restriction touche près d’1 français·e sur 2, privilégiant le prix et la quantité aux qualités nutritionnelles des aliments. Ces chiffres viennent confirmer ce que je n’ai cessé de souligner depuis l’époque où j’étais responsable des campagnes de l’ONG foodwatch :

C’est aux politiques et aux industriels que revient la responsabilité de fournir des produits de qualité, pas aux citoyen·ne·s de devoir se débrouiller pour y accéder dans un système agro-alimentaire encore clairement opaque.

En d’autres termes, l’alimentation doit s’appuyer sur une approche basée sur des droits, plutôt que sur un choix consumériste individuel, souvent limité par des contraintes budgétaires et sociales. Pour être un droit effectif pour tou·te·s, l’accès à une alimentation saine ne devrait en aucun cas être soumis et conditionné par des considérations financières.

Un levier majeur de transformation économique, sociale et environnementale

L’alimentation est par ailleurs un levier de développement durable et inclusif, reconnu par tous les États dans des Objectifs de développement durable à atteindre d’ici 2030. Le sujet touche à l’environnement, au social, à l’économique, et mobilise de plus en plus d’acteurs·rices, dont certains clients d’Esfand. En France, on peut citer par exemples : le Réseau action climat, qui interpelle les parlementaires sur une stratégie protéines végétales tournée vers l’environnement et les territoires, et la Fondation Nicolas Hulot qui appelle avec d'autres organisations l'État à soutenir la restauration collective pour lutter contre la précarité alimentaire. À l’international, l’AWID (Association pour les droits des femmes dans le développement) recense de son côté des pratiques féministes en lien avec divers volets de l’alimentation, permettant alors de créer de nouvelles économies.

Au-delà d’un objectif à atteindre, l’alimentation saine, responsable et durable doit donc également être vue comme le terreau d’une transformation économique, sociale et environnementale. Dès lors, elle ne devra laisser aucun personne de côté ou risquer de devenir un espace perpétuant des inégalités et agir pour un développement durable et inclusif.


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